lundi 29 mars 2010

Soul Kitchen - Fatih Akin

C'est dans une ambiance underground et dans le tourbillon d’une joyeuse cohue que nous suivons les déboires d'un restaurateur malchanceux. Zinos, grec habitant Hambourg accumule les poisses : une copine qui s'exporte en Chine, un amour remis en question, un frère taulard qui lui apporte son lot d'embrouilles, un restaurant au bord de la perdition, un cuisinier psychopathe amateur de bonnes choses et le retour d'une connaissance de longue date assez opportuniste... Les scènes anecdotiques s'enchaînent sur une bande son détonante et pourtant on sourit sans jamais vraiment rire. Les rebondissements à profusion semblent mal dégrossis, l'humour brouillon et les personnages gentiment paumés laissent une impression de comédie à la fois plaquée et décousue. On rit des malheurs du héros et se contente de l'optimisme prodigué par cette histoire rocambolesque.

La nouvelle vague de films allemands semble s’essouffler avec Soul Kitchen. Et pourtant il ne manquait qu’un soupçon d’épices pour donner de l’ampleur au scénario.

2 Ponyo

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