Amérique. 1962. Voyage immobile dans la vie de George Falconer.
Une journée confrontée à la lente érosion d’un homme meurtri par le décès de son compagnon.
Digne d’un personnage Fitzgeraldien, Colin Firth évolue dans un univers glacé où chacun de ses gestes semble dégagé de son conditionnement initial : Ne se dessine pas devant nous le portrait d’un archétype social (personne aisée, professeur d’université cultivé et homosexuel raffiné) mais surgit l’allégorie de la sensibilité.
Le deuil social d’un amour prohibé s’esquisse avec finesse, l’émotion est pudique, l’esthétisme lumineux.
N’omettons pas le fait que Tom Ford est avant tout un des couturiers les plus influents actuellement et qu’il n’est nullement effrayé de mettre en avant des éphèbes directement sortis d’une édition de Vogue et de prouver son attachement aux corps. A travers son personnage, les défaites de George Falconer sont les siennes.
Même si les dialogues paraissent peu poussés et certaines scènes imparfaites, la narration reste élégante et Tom Ford arrive à nous faire apprécier un film de l’instantané : il excelle à définir cette atmosphère de solitude planante et de nostalgie sensuelle, à saisir la beauté de l’instant et des émotions. La photographie est quant à elle sublime.
La préciosité de cette histoire amère est renforcée par le jeu sobre et digne d’un Colin Firth au sommet de son art et d’une Julianne Moore émouvante à souhait.
A single man est un joli coup d’essai!
3 Ponyo
Une journée confrontée à la lente érosion d’un homme meurtri par le décès de son compagnon.
Digne d’un personnage Fitzgeraldien, Colin Firth évolue dans un univers glacé où chacun de ses gestes semble dégagé de son conditionnement initial : Ne se dessine pas devant nous le portrait d’un archétype social (personne aisée, professeur d’université cultivé et homosexuel raffiné) mais surgit l’allégorie de la sensibilité.
Le deuil social d’un amour prohibé s’esquisse avec finesse, l’émotion est pudique, l’esthétisme lumineux.
N’omettons pas le fait que Tom Ford est avant tout un des couturiers les plus influents actuellement et qu’il n’est nullement effrayé de mettre en avant des éphèbes directement sortis d’une édition de Vogue et de prouver son attachement aux corps. A travers son personnage, les défaites de George Falconer sont les siennes.
Même si les dialogues paraissent peu poussés et certaines scènes imparfaites, la narration reste élégante et Tom Ford arrive à nous faire apprécier un film de l’instantané : il excelle à définir cette atmosphère de solitude planante et de nostalgie sensuelle, à saisir la beauté de l’instant et des émotions. La photographie est quant à elle sublime.
La préciosité de cette histoire amère est renforcée par le jeu sobre et digne d’un Colin Firth au sommet de son art et d’une Julianne Moore émouvante à souhait.
A single man est un joli coup d’essai!
3 Ponyo
tu m'as transporté en salle obscure ponyotte merci pour le voyage ;)
RépondreSupprimerMC=Bichette, isn't it?? :)
RépondreSupprimerMC= my name is mouni moun on the moon and i'm your biggest fan ;)
RépondreSupprimerMa moun moun!! t'as vu quoi au ciné à Casa?
RépondreSupprimerj'suis contente d'avoir une fan, the best one ? ;)
le dernier film que j'ai vu au ciné pendant la semaine du cinéma européen c'est Vincere (j'ai adoré), et j'ai en même temps loupé le Ruban blanc dont j'ai entendu beaucoup de bien...
RépondreSupprimerLe dernier film que j'ai vu en dvd c'est Fish tank et je l'ai trouvé très sympa (je sais sympa ça dit rien mais je suis pas aussi doué que ponyo pour l'analyse donc...)
Keen going Tipanali tu fais du super boulot ;)
xxxx